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Neue Zürcher Zeitung ZÜRCHER KULTUR Donnerstag, 20.05.1999
Nr. 114 46 Csárdás-Show mit dem Budapest Tanzensemble im Volkshaus Bei den Ungarn ist die Welt noch in Ordnung. Die Männer hauen kräftig auf Schenkel, Waden und Ferse, bekämpfen einander mit Stock und Stiefel, während die Frauen süss ins Publikum lächeln. Und naturgemäss geht auch die Liebesgeschichte, die das Budapest Tanzensemble am Dienstag im Volkshaus anzettelte, gut aus. Der Gute siegt, will sagen, der gute Tänzer, der da heisst Dezsö Fitos, ein Csárdás-Tausendsassa mit den Knien eines Breakers aus der Bronx und der Sprungkraft eines Ballett-Tänzers aus St. Petersburg, kommt zum Schluss zu seiner schönen Blonden und unter die Haube. Und jetzt erst kann der eigentliche Tanz beginnen. Männer und Frauen greifen sich in die Arme, singen, was ihre Stimmbänder hergeben, schwingen hoch das Bein und rein das Knie: Csárdás ist angesagt in vielerlei Variationen, denn bei diesem Tanz ist jeder auch sein eigener Choreograph. Wieder und wieder greifen die Musiker zur Geige, wieder und wieder hebt der Csárdás an, tanzen die 22 Tänzerinnen und Tänzer durch die Reihe, greifen sich die Zuschauerinnen und Zuschauer, von denen auffallend viele ungarisch sprechen, führen sie ins Foyer, wo das Fest weitergeht und der Abend stehenbleibt wie auch der Rest des Publikums. Von diesem Tanz kommt man so leicht nicht mehr weg. «Csárdás! - East European Love Story» nennt sich das folkloristische Programm, das sich aus Tänzen aus Ungarn, der Slowakei, Polen, Rumänien zusammensetzt und welches das Budapest Tanzensemble ausgerechnet in Zürich zur Uraufführung gebracht hat - weil der Manager lange in der Schweiz wohnte. Im nächsten Jahr soll es in die USA auf Tournee gehen, auf dass der Csárdás, jener Tanz, der in der ersten Hälfte des letzten Jahrhunderts in den Ballsälen der ungarischen Städte auftauchte, auf den Bühnen dem Irish Dance und dem Tango Konkurrenz mache. So jedenfalls will es Zoltán Zsuráfszki, der künstlerische Leiter der seit 40 Jahren bestehenden Truppe und selbst begnadeter Tänzer, der am Dienstag das Finale eintanzte. «Tango of the East» soll die Show in Amerika heissen, hat sich doch der Csárdás, ähnlich dem heute so heissgeliebten Paartanz, aus verschiedenen Tänzen und Musiktraditionen herausgebildet. Indes: Dem Csárdás des Budapest Tanzensembles haftet noch der Duft des Dorfes an - der Unschuld ohnehin. Lilo Weber Zürich, Volkshaus, 18. Mai. "Csárdás! Amerikától Bonchidáig a Budapest Táncegyüttessel
Les Ballets Hongrois, au Français
Personne ne pourra regretter sa soirée au Français.
Sur la scene de ce coquet théâtre se produisait, hier soir, l'ensemble
national hongrois de Budapest. A n'en pas douter, il laissera un excellent
souvenir dans le coeur et dans les yeux du millier de spéctateurs qui
avait été attiré par l'affiche. Un orchestre de douze musiciens, tous
remarquables virtuoses, et une troupe d'une quinzaine de danseurs ont
fourni un échantillon tres attachant du folklore hongrois. Sur une musique
enthousiaste, tour a tour profondément mélancolique et irrésistiblement
vive et gaie, les ballets, tres bien réglés et déja rodés par une longue
tournée en Europe ont interpreté des scenes villageoises et guerrieres
de leur pays. Ce fut, pour nous, l'occasion d'applaudir leurs exploits
physiques mais aussi et surtout le coeur qu'ils ont apporté a leur production.
A aucun moment ils ne se départirent de leur fougue, ni de leur souriante
gentillesse, répondant spontanément aux rappels "a la russe"
du public. Les musiciens, réels magiciens du violon, de la contrebasse,
du violoncelle et du cymbalum ont enchanté nos oreilles de fougeuses csárdás dont la mode
est un peu passée. C'est bien dommage, car leur musique chaude et passionnée
est bouleversante et aussi prenante que peut l'etre parfois le meilleur
jazz. Le succes remporté, hier soir, par l'ensemble national hongrois
de Budapest ne doit pas rester sans lendemain. C'est la fete! Il n'est pas nécessaire d'etre grand amateur de
danse folklorique pour apprécier le spéctacle de l'ensemble de Budapest.
Le professionnalisme et le dynamisme de ces artistes complets justifient
a eux seuls le plaisir sans affectation que l'on éprouve pres de deux
heures durant. Soutenu par un orchestre d'une douzaine de musiciens dont
on ne peut que louer l'excellence, les danseurs interpretent un répertoire
traditionnel dont la richesse se marie souvent avec l'invention et l'originalité.
Parmi de nombreuses oeuvres aux chorégraphies tres soignées, je retiendrais
la superbe danse aux claquements, oú les hommes seuls créent leur propre
musique a l'aide de leurs mains et de leurs pieds. La danse des mariés
est également une petite merveille d'élégance, de gout et d'émotion. Car
la grande force du Ballet de Budapest, c'est justement sa puissance d'émotion.
Jamais ici de mécanique tournant a vide, de routine accomplie avec plus
ou moins de bonne volonté. Bien au contraire. Les douze couples de danseurs
sont d'une constante virtuosité et donnent le sentiment de vivre leur
spectacle avec la meme bonne humeur qu'au premier jour. Et c'est un tel
régal que de voir ces gens sourire avec tant de naturel, s'amuser tout
en conservant la rigueur indispensable que cette soirée de folklore hongrois
est avant tout une soirée de fete. Bobino, jusqu'au 22 juillet Ballets de Budapest C'est la premiere fois que cet ensemble de danse
populaire de Budapest se présente a Paris ; on connaît pour les avoir
applaudis maintes fois, les qualités artistiques et le grand professionnalisme
de ces compagnies, gardiennes des traditions ancestrales de leur pays.
Cet ensemble hongrois nous ravit et nous donne les plus grandes joies
a travers la nouveauté des danses et des musiques de son répertoire. Ces
artistes cultivent un style formé dans les montagnes durant les longues
migrations des troupeaux. Les danses des bâtons sont de véritables concours
d'adresse, la danse rythmée par des claquements de mains et de pieds,
a l'instar du Zapateado, nous font entrevoir leurs sources mystérieuses.
De meme que cette ancienne danse tzigane dans laquelle les hommes se livrent
un féroce combat au bâton, alors que l'enjeu : une frémissante et provocante
tzigane se glisse comme une couleuvre entre eux. Toutes les danses s'enchaînent
et se déroulent harmonieusement malgré l'exiguité du plateau, lequel est
occupé partiellement par un merveilleux orchestre dont le chef est un
virtuose du violon. Les danses des garçons sont viriles, ils tiennent
la vedette tant ils mettent d'ardeur et d'expression dans leurs pas. Les
filles apportent la grâce, la rapidité et la légereté des petits pas courus
et sautés, qu'elles ponctuent d'un délicieux gazouillis. La rénovation
méticuleuse de ces danses traditionnelles encore peu connues de nous,
s'exerce aussi sur les costumes, dont la beauté et l'originalité (notamment
ceux de la Transylvanie) ont une allure folle. A BOBINO... Avec le charme des jeunes filles qui
composent l'ensemble de ce Ballet de Budapest, il faut voir en cet ensemble
une troupe vouée a la tradition de ce pays. Précisons que ce peuple a
une vie dure mais dont le coeur est resté chaud. Ainsi, toute la grande
ferveur qui se dégage "dans ces mouvements intimistes" se regroupe
en une multitude de figures folkloriques dont les danses et les rythmes
influencent les spectateurs. Leurs costumes sont d'une finesse digne de
nos ancetres. Sans pour autant dévoiler la plus infime surprise de ce
spectacle culturel sur cette scene de BOBINO, il faut faire une légere
parenthese sur le travail de ce groupe "en particulier celui du bâton
dont la dextérité est comparable aux majorettes ou aux gens de voyage".
On retrouve les mouvement lympides dont l'orchestre fait ressortir l'immense
sensualité de ce peuple par les violons et les instruments personnels
a la dynastie "tzigane", nous ne pouvons que féliciter BOBINO
pour cette initiative. C'est véritablement un travail de titan dont le
chantre se forge par les mouvements des robes et des costumes multicolors
dont les mouvements de gaîtées nous paraît etre de rigueur. Meme pour
le simple prophane qui ignore tout de ce peuple, il est tres facile de
saisir le sens des danses qui nous sont présentées. Il faut reconnaître
que l'Ensemble de Budapest ne manque pas de charme. En observant cet ensemble
on ne voit pas passer le temps tellement on est passionné par ces jeunes
dont la troupe a été formée en 1958. Enfin, un rien nous touche le fond
du coeur, entre autre la danse des mariés, ou bien celle des bouteilles.
Apres un court instant d'entracte, l'effervescence devient de plus en
plus a son comble par la fouge de cette troupe. Cela devient un véritable
festival. Merci au Ballet de Budapest... En el Teatro espańol ... En cuanto a los bailes, y siguiendo en lo tocante
a la primera parte, hay que seńalar la ejecución de dos típicas danzas
húngaras como son "csárdás" y "verbunk";
la gracia y la expresión viril de la "Danza de mozos", la "Danza
saltadora del ayuno", que responde a una tradición del Transdanubio,
la "Danza del cayado", propia de pastores, y que dejó algo intranquilos
a quienes estábamos en primera fila por el cercano y fuerte restallar
del látigo y, aparte, de una gran expresidad y, finalmente, las "Bodas
de Sárköz", con una música preciosa y una ambientación sugerente
en extremo. ... El espectáculo gustó mucho porque une a la vistosidad
de la coreografía la ejecución impecable y precisa de todos los números,
la mayor parte de ellos de gran dificultad y que evidencian el virtuosismo
de los buenos bailarines que componen el grupo. También hay que destacar
la parte orquestras, por lo que tiene de representativa del alma magiar
y por el buen hacer de los músicos. Exitosa presentación de ballet húngaro - Ensemble Budapest ... el notable elenco de danzarines
y músicos húngaros hizo su primera presentación ayer, al canzando un resonante
éxito, dada la alta calidad del espectáculo que sostienen sus 41 integrantes.
Los vistosos trajes típicos y la variedad de danzas folklóricas, combinadas
con la música vivaz, alegre y virtuosa de la orquestra húngara, dieron
una visión general del paisaje multicolor de la escena campesina del país
magyar, uno de los mejor poseídos de tradición popular en Europa. Successo dei Balletti Ungheresi al Teatro "San Ferdinando" Il debutto del "Complesso di danze di Budapest",
nel accogliente sala del Teatro S. Ferdinando ha ottenuto il magnifico
successo che, d'altronde, merita appieno. Fregiato di trofei ed assegnazioni
di premi internazionali, esso afferma eccezionale bravura di danzatori
e di esecutori strumentali. Sul filo fantasmagorico di musiche vivacissime
levanti sugli scudi melodie tratte da quella miniera d'oro che e il patrimonio
folkloristico ungherese-magiaro, le sequenze mimo-danzanti si susseguono
agili e scorrevoli, improntate di caratteri etnici, ricche di costumi
variopinti e bellissimi. Prorompe da esse una straripante gioia di vita,
qualcosa che frizza, brilla, eccita, come una coppa di champagne. Danzatori
dai garretti d'acciaio e dallo sguardo ardente, danzatrici tutte grazia
femminile e con occhi pudicamente abbassati, vengono svolgendo coreografie
estrose ed originali... Fra le sequenze danzanti, di grande suggestione
la zingaresca "Danza d'amore", permeata di fiabesca, ingenua
soavita "La Leggenda del cuore"; ma, come scattanti, rotanti,
rutilanti, le "Csárdás", le "Danze
con la frusta", la "Danza degli sproni", oltrecché quelle
"dei fazzoletti", "delle bottiglie", "delle spade".
Tutte indovinatissime ed eseguite da ballerini e ballerine che sembrano
ispirati quasi da primordiali sensi amorosi e guerrieri, e che sono mossi
da tecnica scattante ed a volte acrobatica... ...successo pieno e genuino
di uno spettacolo che occorre non lasciare sfuggire. Uno splendido carosello di musiche e danze magiare Il complesso di danze "Budapest" ha offerto
ieri sera agli spettatori una splendida raccolta delle musiche e delle
danze popolari ungheresi. Queste che abbiamo viste non e che un minimo
frammento del tesoro che in Ungheria venne accumulato dagli esploratori
dell'arte popolare... Questo mazzo di bellissime ballerine, di slanciati
ballerini, e di un'orchestra abilissima, comunque, oltre a portarci il
canto lontano dell'Ungheria, ha voluto un po' anche far rivivere quel
mito che noi occidentali serbiamo dei famosi violini zingari e dei variopinti
costumi popolari. La coreografia aveva molto di tradizionale e altrettanto
di una fantasia squisita, semplice, efficace dell'ideatore-regista. Oltre
alla straordinaria vivacita degli artisti, una graziosissima annunciatrice
ci ha fatto comprendere meglio il significato e la storia delle esecuzioni.
Vivo successo e molti applausi. Grande successo al "Genovese" del complesso di danze "Budapest" ... Il complesso "Budapest"
conferma che la danza popolare e la forma piú vitale, oggi, del balletto,
la piú antica e insieme la piú moderna. E senza ombra di dubbio la piú
suggestiva, comunicativa e la meno intellettualistica. Di qui il grande
successo di questi giorni al Politeama genovese e l'esortazione che noi
riviolgiamo al pubblico di non perdere una occasione rara di cultura,
che e al tempo stesso di grande e continua gioia degli occhi e del cuore.
Diretti da un coreografo fedele alla tradizione e rigorosissimo sul piano
tecnico, i giovani danzatori (che sono anche cantanti precisi ed affiatati)
hanno dato un quadro vasto e pressoché completo delle forme classiche
del ballo ungherese, il ballo popolare dei contadini, dei pastori, dei
soldati e degli zingari, e il ballo signorile e cortigiano dei nobili.
... Non si deve tuttavia credere che le danze abbiano un carattere esclusivamente
energico e guerriero. Le danze femminili (ricordiamo le danze con le bottiglie,
alcune danze nuziali) sono di squisita fattura e di delicatissimo sentimento.
Certo nelle "csárdás" (il nome deriva da "csárda" cioe osteria)
predomina l'elemento maschile, e le "csárdás" sono la espressione
piú sincera d'un popolo straordinariamente appassionato, che non ignora
gli abbandoni dell'amore. Ma l'amore ha un' aspetto profondamente serio,
si direbbe rituale. E' il sentimento, non il sentimentalismo, d'una nazione
giovane e pura. "Tänzerische Präzision und Musikalität Tanzen und singen können sie schon, die jungen
Burschen und Mädchen des "Budapester Ballett- und Folkloreensembles",
die am ersten Abend ihres Gastspiels in der Fellbacher Schwabenlandhalle
einen bunten Reigen von dem zeigten, was in aller Welt und natürlich auch
bei uns als ungarische Volkskunst so überaus beliebt ist. Von einer zünftigen
Zigeunerkapelle schwungvoll begleitet, zeigten sie mit Verve und einer
gehörigen Portion Charme zwei Stunden lang, wie man auch mit relativ bescheidenen
Mitteln unterhalten kann. Denn anders als die meisten Volkstanzgruppen
aus dem östlichen Europa, kommt diese nicht mit einem Massenaufgebot daher,
um das Publikum durch eine Welle stampfender und wirbelnder Körper förmlich
zu überwältigen. Dieses Ensemble bringt gerade zehn Paare zusammen, die
folglich fast ununterbrochen auf der Bühne sein müssen. Das allein ist
schon eine bedauernswerte Leistung. Aber es hat auch den Vorteil, dass
man sich im Laufe der Vorstellung gewissermassen "einsehen"
kann, dass man Gesichter wiedererkennt, dass die Truppe nicht eine anonyme
Masse bleibt, sondern aus Individuen besteht. Ausserdem bringt eine geschickte
Mischung aus Ensembletänzen, konzertanten Stücken und Tänzen zu viert
oder zu dritt genügend Abwechslung. Neben ihrer körperlichen Leistung
bestechen diese jungen Ungarn vor allem durch tänzerische Präzision und
hohe Musikalität. Das wird besonders deutlich im Klatschtanz, wenn die
Jungen ohne musikalische Unterstützung komplizierte Rhythmen durch Klatschen
mit Händen, auf Stiefelschäfte und Stampfen zelebrieren, sie fortentwickeln
und wie eine Klangwelle durch die Gruppe gleiten lassen. Die Choreographen
der Truppe wollen glücklicherweise keinen "Joi-Mammam"-Effekt
erzielen, sondern den vielfältigen ungarischen Volkstanz in akademischer
Reinheit demonstrieren. Das ist ihnen mit ihren sympathischen Tänzern
und Musikern rundum gelungen. Sie haben bewiesen, dass ihr Land viel mehr
zu bieten hat als schluchzende Geigen und schmalzige Zigeunerromantik;
nämlich Kunst, die aus dem Volke kommt. Ein kurzweiliger und interessanter
Abend, der Lust auf eine Wiederbegegnung mit dem Budapester Ensemble machte..." "Begeisterung für ungarische Tänzer und Musiker Erfolgreiches Gastspiel des Tanzensembles
Budapest im Grossen Haus des Linzer Landestheaters |
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